Le SPW - Région wallonne de Wallonie a décidé de lancer un concours international en vue de réhabiliter un immeuble à Namur. En y installant la direction générale de l'aménagement du territoire, logement, patrimoine et énergie (DGATLPE), celui-ci a décidé d'une part de marquer architecturalement son implantation et d'autre part, d'offrir une visibilité architecturale de la prise de responsabilité environnementale de la DGATLP dans le contexte urbain.

Le projet génère une dynamique de la troisième dimension par une appropriation et une requalification des toitures. Cette « 5e façade » trouve son importance par sa situation dans la cuvette de la Meuse. Perçue depuis la Citadelle et la montagne d'Erpent, elle fait signe parmi les vagues relativement banalisées des toitures.

Partant de l'idée qu'une façade n'est pas qu'un placage décoratif indépendant et un habillage gratuit, le projet questionne le programme et sa distribution spatiale dans sa globalité et vice-versa. Il inscrit l'immeuble dans la cohérence de son enveloppe globale.

Le projet se veut répondre à la volonté du Maitre de l’ouvrage de prendre ses responsabilités environnementales en orientant le bâtiment vers un humanisme écologique. Prenant en référence la démarche HQE française, il dépasse largement la question énergétique en s’inscrivant dans une logique globale de qualité, d’économie et de confort.

La performance énergétique globale du bâtiment, c’est-à-dire son niveau d’isolation, sa ventilation mais aussi la valorisation des apports solaires, le rendement des systèmes de chauffage ainsi que la possibilité d’utiliser des énergies alternatives permettra d’atteindre une consommation énergétique globale bien inférieure aux consommations d’un immeuble de bureaux classique, tout en conservant une qualité de santé et de confort très élevée.